Monographie (6): les Beni Aïssa du cercle de Djidjelli, 1845

Voici le texte relatif aux Beni Aïssa - vous trouverez ensuite plus bas la photo de la partie correspondante du document.

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Le cheikh principal de cette tribu est un nommé Ben Bou Rioura, puis viennent deux autres sans aucune importance Bel Lagoun et Ahmed Bouara qui donnent leurs noms aux fractions qu’ils représentent.

Les Beni Aïssa sont bornés à l’est par les Beni Maad, au sud par les Beni Khezeur, les Kherracha ; et au nord par la mer.

La seule rivière qui coule sur le territoire prend sa source dans une montagne située chez les Beni Four’al et les Beni Khezeur.

Cet oued donne son nom à une plaine située à l’est des Beni Aïssa, il sépare en deux les Beni Khezeur et traverse les Beni Aïssa puis se jette dans la mer. Le pays quoiqu’accidenté est cependant praticable, il n’y a pas de montagne dominante. On y trouve des ruines romaines. L’Oued djenan qui prend sa source aux Beni Four’al arrose également le pays des Beni Aïssa. Ils n’ont point de marabouts ni de mosquée.

Les habitants de cette tribu sont assez aisés, ils trouvent chez eux de quoi subvenir largement aux besoins de la vie, ils récoltent des céréales, cultivent la vigne, ont des ruches à miel ; ils n’ont point d’oliviers.

Ils vont au marché de Si Tahar ben Amkran pour y vendre leur excédent de grains.

C’est une tribu tout à fait de second ordre.

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Voici le document original :

Beni Aïssa
Beni Aïssa