Les Beni Ider du cercle de Djidjelli, en 1845

Voici le texte relatif aux Beni Ider - vous trouverez ensuite plus bas la photo de la partie correspondante du document

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Les fractions des Beni Ider sont les Tah’ria cheikh Khelfa ben Amireche . C’est la plus forte (fraction) de toutes. Les Ouled Allele, sur le chemin de Constantine, Athman ben bou xxx.

Les Ouled Thaleb, Mohamed ben Amrou Salah ; les Ouled abd-Allah, cheikh Ali ben Ali ; les Ouled Khelass, Athman ben XXX . Toutes ces ferka sont importantes et se subdivisent également.

Bornés à l’ouest par les beni Afeur et les Beni Siar, au sud par les Beni Afeur, les Ouled Asker ; à l’est par les Beni Aïcha et les Beni Habibi ; au nord par les Beni Maameur et les Beni Habibi.

Pays tout à fait montagneux, d’un accès très difficile, c’est sur ce territoire qu’on traverse, pour aller de Constantine à Djidjelli, la rivière en-nil, dans un parcours de deux kilomètres ; l’oued en nil est appelé à cause de cela Bou tenache el moudjaza, sur les territoires des Beni Ider.

Les montagnes des Beni Ider sont boisées. Il y a d’épaisses broussailles, qui, dans certaines parties, les rendent inaccessibles.

Il y a deux mosquées Timellouka qui est sur la route ; et l’autre Toufna, au centre de la tribu.

Cette tribu est très prépondérante. Elle est sous la dépendance du chérif Moulé Chekfa à qui elle paie un impôt annuel. Les Ouled Allel et les Ouled Thaleb sont les deux fractions les plus riches, les autres sont pauvres et sont obligées de s’approvisionner de grains dans le zouaga.

Beaucoup de Beni Ider vont travailler à Constantine et dans les autres villes du littoral et de l’intérieur. Sur la limite de leur territoire avec les Ouled Maameur, il y a deux moulins appartenant au chérif. Ils ont un marché le jeudi, appelé Kamice de Moulé Chekfa. Ils y vendent la poudre d’une qualité inférieure fabriquée par eux, du vinaigre en grande quantité qu’ils apportent à Mila, à Constantine.

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Voici le document original:

Beni Ider
Beni Ider
Beni Ider
Beni Ider