Monographie (19): les Beni Maameur de Djidjelli, en 1845
Voici le texte relatif aux Beni Maameur, puis vous trouverez plus bas la photo du document original:
(la photo de cette page est assez floue, j'ai eu du mal à déchiffre beaucoup de mots. Contactez-moi svp si vous arrivez à en retrouver certains...)
"
Les Beni Maameur se subdivisent en quatre grandes fractions, les Beni xxx, cheikh Messaoud ben Naceur ; les Beni Istali, cheikh Ali ben bou Istil ; el Faouzria, Messaoud Ben Bou Chemal, ; les Beni Bouifnouss, Ahmed ben xxx. Le premier est le plus important de tous.
Bornés à l’ouest par les Ouled Belafou, au sud les Beni Ider et le Djebel xxx, à l’est les Beni Salah, pays très accessible aux piétons ou aux mulets et dans beaucoup d’endroits à la cavalerie.
Les Djebel xxx est la seule montagne remarquable, elle est située entre les Beni Mazzouz, les Beni Salah et les Beni Habibi qu’elle sépare des Beni Maameur.
L’oued xxx venant de cette montagne, traverse cette tribu dans toute sa longueur et se jette dans la mer chez les Beni Salah, c’est une très petite rivière à sec en été.
L’oued-en-nil les sépare au sud des Ouled Belafou, l’oued Cheffa sortant des Beni Ider arrode une partie du territoire des Fouazris.
Un marais de 800 mètres de longueur, sur 400 de largeur, au dessus de xxxx, petit plateau du hamza, est le seul existant dans le pays, il ne se dessèche pas en été, on y rencontre des canards sauvages et des poules d’eau en grande quantité. Les abords de ce marais appelés xxxx hamza sont couverts d’arbres de haute futaie.
Cette tribu est très importante, les Kabyles qui l’habitent sont très guerriers, ils sont sous la dépendance de Moulé Chekfa; depuis 20 ans ils lui paient tribut.
La richesse de cette tribu consiste en bœufs, vaches, ils n’ont presque pas d’oliviers, mais les arbres fruitiers y abondent, ils n’ont pas de marché, ils fréquentent celui du Chérif qui se tient le jeudi. Ils y trouvent tout ce dont ils pensent avoir besoin, c’est le marché le plus approvisionné en bestiaux, en chevaux, en denrées de toute nature.
Leurs habitations sont des maisons couvertes de tuiles. Le village le plus fort est dans les Bouinoun, on y compte 50 maisons.
"
Voici la photo du document original: