La soumission des Babors et de Beni Foughal par le Maréchal Bosquet

 

Pierre_francois_joseph_bosq

 

Voici une lecture 'guidée' de quelques unes des lettres écrites par le Maréchal Bosquet à sa mère, dans lesquelles il décrit la soumission de Jijel, des Babors et de la zone des Beni Foughal et Beni Amran. J'ai volontairement supprimé tous les passages qui traitent d'autres sujets, ou bien qui sont trop vagues, afin de concentrer l'attention des lecteurs sur ces évènements-là.

 


Sétif, le 25 Décembre 1850, Lettre à son ami Mellinet


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Les projets pour le printemps sont à l'étude. Je doute que, de nos côtés, on se décide à attaquer le taureau par les cornes chez les Zouaouas; mais on fait espérer, au moins, une campagne pour dégager Djidjeli et l'est de Bougie.

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Sétif, le 9 Avril 1851, Lettre à sa mère


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Les kabyles du Djurdjura, tu le sais, viennent de nous faire une injure sanglante; ils ont chassé notre jeune marabout de Chellata (ndlr: marabout qui avait été contacté par les français pour approcher 'en douceur' la tribu des Tolba Ben Dris) après l'avoir pillé; ils ont aussi brûlé des villages de nos tribus amies dans la subdivision voisine. Il faudrait déjà avoir vengé cet affront! Et j'ai, pour me lier les mains, une dépêche de notre gouverneur qui me transmet religieusement les ordres de Paris de ne rien entreprendre contre le Djurdjura…

Tout ce qui a été débité à l'assemblée, dans les séances du 22 et 24 Mars, sur la question d'Afrique, par les représentants opposés à tout mouvement de guerre, est une chose honteuse, stupide d'ignorance, et qu'aucun d'eux n'oserait avouer, s'il passait seulement vingt-quatre heures à mon bivouac. Le général Lamoricière a tâché d'obtenir qu'on laissât le ministre de la
guerre libre d'opérer sur Djidjeli. Mais c'est dans le Djurdjura qu'il faut achever la conquête, cela est marqué, nécessaire; c'est une faute capitale de ne pas y aller. Pauvre France!

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Sous les Bibans, le 21 Avril 1851, Lettre au Général de Lamoricière


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En refusant l'expédition du Djurdjura à cause de la dépense, à cause des difficultés, des conséquences, enfin parce qu'on supposait que ce canton des Kabyles resterait sur la défensive tant qu'il ne serait pas attaqué par nos baïonnettes, vous vous êtres trompés

Ici, l'infiltration de l'influence française est arrêtée depuis un an; la réaction s'est faite. La dernière expérience bien claire est celle de Chellata; notre jeune Sidi Ben Ali Ben Cherif a été pillé, brûlé, chassé de la maison de ses ancêtres, et , avec lui, le parti des Tolba Ben Dris, qu'il avait gagné. L'ennemi et ses tribus autrefois fidèles l'ont engagé à rentrer dans sa zaouïa, mais à la condition qu'il ne serait plus question d'idées françaises. Cela est bien clair. C'est l'idée française qui est repoussée à coup de fusil.
Or, sur la rive droite de l'Oued Sahel, il y a une masse de tribus neutres depuis plusieurs années, que nos souliers ferrés n'ont jamais parcourues, dans des terrains du diable, et qui subissent seulement l'idée française par l'intermédiaire du Khalifa Mokrani.

Ce que je veux dire, c'est que l'expédition du Djurdjura était nécessaire pour consolider des adhésions – non des soumissions –l'état des choses accepté pour du comptant dans la province de Constantine; et que, pour éviter la guerre, vous risquez d'avoir à la faire sur un territoire très étendu.

Dans cette situation, à quoi pouvait rimer une expédition contre Djidjeli, sur ce pays bien encadré par Si Ben Azeddin et par Bou Akas sur les portions du territoire de Constantine le moins excité, d'où ne sortent jamais des cris d'insurrection?

Ainsi, parce que l'Assemblée ne veut pas du Djurdjura, on conclut ici qu'une révolte doit être respectée. J'ai ordre de revenir à Sétif, pour aller ensuite à Djidjeli; dans trois ou quatre jours

Une marche vers Djidjeli ne produira rien dans le pays; ce n'est rien pour l'avenir; cela pourra être difficile dans les détails, et nos efforts y seront en pure perte pour l'influence générale. Ce n'était pas le moment utile.
…"

 

Sétif, le 2 Mai 1851, Lettre à sa mère.


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Rentré à Sétif, avant hier, avec ma brigade, j'en repartirai le 5, au matin, vers Djidjeli.

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Djidjeli, le 18 Mai 1851, Lettre à sa mère.


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Ma bonne mère, il y a deux jours que nous sommes arrivés ici; nous étions en route de Milah depuis le 9. C'est la première fois qu'une colonne française traversait ces terrains de la vieille indépendance kabyle, que jamais personne – Romains, Arabes, Turcs,- n'avait pu soumettre.
Ces braves kabyles se sont vigoureusement battus, et ils trouvé dans nos soldats et nos officiers des adversaires dignes d'eux. La lutte pourra se prolonger; les choses ne sont pas si faciles qu'on le disait du haut de la tribune.
Tu liras les premiers rapports dans les journaux. Il m'est échu un beau rôle, celui de monter à l'assaut d'un col difficile, et mes braves zouaves, la meilleure infanterie de l'Europe, m'ont rendu la chose facile. Sous le feu de milliers de kabyles qui couronnaient les roches du col, à mon commandement de <Sonnez la charge !> nous sommes partis, eux à pied, moi monté sur mon petit cheval noir, le plus vigoureux et le plus gracieux, au pas de course, et rien ne nous aarrêtés.
Je ne suis pas sérieusement blessé, ce n'est qu'un coup, très heureux, entre l'épaule et le bras droit, plaie contuse, voilà tout.

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Chez les Beni Amran, le 21 Mai 1851, Lettre à sa mère.


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Les Beni Amram sont la plus importante tribu des kabyles dans les environs de Djidjeli. Nous sommes chez eux depuis le 19. Hier était notre deuxième jour de franche et bonne lutte; c'est ma brigade qui a eu l'honneur d'aller à eux, et je l'ai conduite à la française, corps à corps, au pas de charge. Le terrain et mes braves bataillons nous ont si bien servis, qu'il y a eu plus de
quatre cents tués, tandis que la journée ne me coûte, à moi, que sept hommes.

Nous sommes rentrés au bivouac chargés des dépouilles et des armes de nos ennemis.

Rentré sous ma tente, je me prends à songer à ces populations kabyles qui défendent si vigoureusement leur vieille indépendance, qui n'avait jamais été entamée. Je trouve que la guerre est une abominable chose, quand j'entends, de loin, les plaintes et les cris de ceux qui relèvent leurs morts et leurs blessés, cris auxquels se mêlent les voix perçantes des femmes et
des enfants. Que de veuves, que d'orphelins nous faisons depuis quelques jours pour achever la conquête, pour assurer à la France une gloire de plus, des ressources pour le trop-plein de sa population, enfin pour étendre les limites de la civilisation européenne.
Il y a bien, par-dessus tout cela, un grand sentiment de dignité, d'orgueil national, qui guérit le coeur; car les enfants de la France font ici ce que les conquérants antérieurs n'ont pas osé accomplir.

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Paris, le 11 Avril 1853, Lettre à sa mère.


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J'étais prêt à partir pour Pau demain, lorsque Rivet est arrivé d'Alger avec des dépêches du gouvernement pour l'Empereur, au sujet des projets d'expédition en Kabylie.

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Alger, le 27 Avril 1853, Lettre à sa mère.


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Demain donc, à midi, je serai en mer voguant vers Bougie. Les choses vont donc comme je te le disais; nous opérerons vers les Babors, et j'espère bien que nous aurons fini vers le 15 juillet.
…"

 

Setif, le 12 Mai 1853, Lettre à sa mère.


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Mes journées sont bien remplies depuis mon retour à Sétif; aujourd'hui, il m'arrive deux mille hommes d'Alger et quatre mille huit cents de Constantine; c'est le complément du corps d'armée dont la moitié est déjà au bivouac sous nos murs

Je pense que nous serons en route sur les montagnes dans quatre ou cinq jours et que nous obtiendrons de bons résultats, bien vrais, bien complets.

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Setif, le 15 Mai 1853, Lettre à sa mère.


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Notre corps d'armée de douze mille hommes est une belle réunion de troupes choisies, bronzées, capables d'inspirer des réflexions flatteuses pour nous aux étrangers d'Europe qui sont venus nous voir.

Nous manoeuvrerons jusqu'à la mi-juillet, sans doute

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Tizi (ndlr: col des Beni Tizi), le 22 Mai 1853, Lettre à sa mère.


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Nous sommes en route depuis le 18 et je t'écris le 22 du centre de la Kabylie des Babors.
Voilà quatre jours bien employés. Nous avons passé chaque journée à cheval à peu près
jusqu'à la nuit. Hier, nous avons enlevé rondement le col des Beni Tizi avec les zouaves de
ma première brigade; avant-hier, c'était une rude leçon données au pic de Takoush qui
ressemble à notre Pic de Midi; le 19, nous écrasions les Djermouna avec les vieux zouaves de
Constantine; enfin, aujourd'hui, j'ai eu à saccager le pays entier des Beni Tizi. Ces
montagnards avaient besoin de sentir le poids de nos armes et de notre force; ils ont été punis
de leur arrogance et des crimes qu'ils commettaient presque impunément depuis de longues
années. Ils sont vraiment démoralisés, je crois que nous allons marcher rondement pendant
quelques jours vers la mer à peu près sans obstacle.

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Le 27 Mai 1853, Lettre à sa mère.


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Ma bonne mère, depuis quelques jours on ne se bat plus; les premiers coups, frappés rudement et sans interruption sur les têtes de colonne des Kabyles des Babors, ont été si heureux, que les populations éloignées, celles du bord de la mer, arrivent pour faire soumission, avant que
nos baïonnettes paraissent dans leur pays. Les deux divisions, celle du général de Mac-Mahon et la mienne, ont opéré à distance: l'une sur la rive droite, et celle que je commande, sur la rive gauche de l'Oued Aguerioun, et nous voilà arrivés, après des combats semblables, au même résultat; c'est à dire que nous allons descendre demain pour nous rapprocher de la mer et que nous cheminerons, chacun de son côté, sans tirer un coup de fusil, pour nous rejoindre vers l'embouchure de l'Aguerioun.

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le 2 Juin 1853, Lettre à sa mère.


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Je t'écris, bonne mère, des bords de l'Oued Aguerioun, et assez près du rivage de la mer. Le pays des Babors s'est soumis, et nous sommes descendus de ces hautes montagnes pour constater la conquête et réunir, avec les divisions du corps d'armée, les cheiks qui vont être investis par nous du commandement.

Nous attendons la division Mac-Mahon qui doit rallier ici la division Bosquet; ce sera demain après-midi sans doute, et, de là, nous marcherons vers le sud de Djidjeli pour soumettre et forcer, s'ils veulent défendre leur pays, les Beni Haffer et les Ouled Ider. Après quoi, nous ferons sans doute une route de Djidjeli à Tibaïren, l'entrée du Ferdjioua.

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Chez les Beni-Foughal, le 12 Juin 1853, Lettre à sa mère.


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Ma bonne mère, voici une solennité comme la France n'en saurait offrir. Pour y assister, il faut avoir passé par les rudes montagnes des Babors, à travers leurs brouillards, leurs affreux chemins, et à travers leurs fiers montagnards qui les défendaient.
Donc, lorsque les deux divisions du corps d'armée ont été réunies vers l'embouchure de l'Oued Aguerioun, la conquête de cette portion de la Kabylie étant finie, les chefs montagnards soumis et assemblés au bivouac, il a été question de nommer de nouveaux chefs dans toutes les tribus et de donner à chacun d'eux un burnous rouge de commandement – c'est tout
simplement la pourpre romaine, un souvenir des temps anciens qui se continue en Afrique.
Cette cérémonie était pleine de grandeur et complète de toutes façons: le paysage grandiose, avec ses montagnes sombres et ses profonds ravins, d'un côté, la mer, de l'autre, et sur le terrain nos troupes avec leurs drapeaux, leurs fanfares et les visages bronzés de nos soldats.
Rien n'y manquait pour produire une impression profonde. A côté du plateau où se faisait l'investiture des cheiks s'élevait un autel chrétien, dressé sur des tambours, soutenu par des armes, enveloppé de lauriers-roses, et surmonté d'une croix taillée dans la forêt et formée de deux grosses branches d'un vieux chêne-liège. Il est impossible de rien imaginer de plus
imposant.
Le général en chef, ayant à ses côtés les commandants des deux divisions, et plus loin tous les chefs, devant lui les Kabyles, a prononcé quelques fermes paroles, répétées par un interprète, et puis, au son des fanfares, il a fait passer les burnous à une quarantaine de cheiks, qui venaient, chacun à son tour, prêter serment et baiser la main armée de l'épée de France.
Cela fait, nous nous sommes placés devant l'autel, où le Révérend Père Regis a dit la messe; ensuite, à haute voix, à la manière des évêques, dont il a le rang, il a donné solennellement la bénédiction, pendant que tous saluaient respectueusement, soldats, drapeaux et tambours qui battaient aux champs; c'était beau, très beau, très solennel!
Je t'écris après une messe que je viens de faire dire dans les montagnes des Beni Foughal, à peu près dans le même genre. Je suis seul, avec ma division, séparé de M. le gouverneur qui marche par le bas des montagnes, et qui m'a confié la tâche d'aller par en haut contre ce qui reste à soumettre.

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le 21 Juin 1853, Lettre à sa mère.


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Mon bivouac est établi à une petite lieue de la rude position que les Kabyles défendaient contre nous le 11 Mai 1851 (ndlr: cf lettre en page 3 de ce document)

Je suis arrivé par les crêtes des montagnes

Enfin, toutes les tribus ont fait soumission, et, hier, j'ai rencontré, au rendez-vous que je lui avais donné, l'homme du pays qui nous a fait la guerre la plus vigoureuse, celui qu'on tâchait de séduire depuis longtemps et que M. le gouverneur général s'impatientait de ne pas voir venir.

Pendant que je menais ma division par le haut des montagnes vers une tribu insoumise dont le territoire est très difficile, quand j'étais à deux journées de marche de ce territoire, quatre chefs de cette tribu, se présentèrent à ma tente, accompagnés par le cheïkhr Bou Akas; ils
demandaient à faire soumission. Je connaissais bien l'histoire de cette rude tribu, et je voulus savoir le fond de leur pensée:
- Vous voulez vous soumettre sans brûler de poudre?
- Nous en avons déjà brûlé contre toi
- Où?
- Au col des Ouled Akseur, le 11 Mai 1851; est-ce que nous n'avons pas tiré assez juste pour que ton épaule s'en souvienne?
- Très bien; et, si vous défendiez le col, vous vous êtes bien battus
- Quelques jours après, le 20 mai, réunis en grand nombre, nous avons essayé à nouveau
contre le maître du cheval isabelle (note1), et tu nous as écrasés
- Qu'avez vous perdu de monde, vous les Beni Afeur, dans ce combat, sans mensonge?
- Quatre vingt treize tués ou blessés à mort et quantité de blessés qui sont à peu près guéris aujourd'hui; quant aux Beni Foughal, Beni Amram et autres qui étaient avec nous, ils ont perdu beaucoup aussi et le nombre total des morts ou blessés mortellement dépasse les cinq cents; nous n'avons pas compté ceux qui allaient encore en perdant leur sang
- Et vous ne voulez pas recommencer?
- Non
- Vous êtes de braves gens, qui avez essayé de défendre vigoureusement votre pays et qui jugez sainement que la résistance est désormais inutile; comptez que, dans la paix, nous sommes aussi justes, aussi généreux que braves quand la poudre parle; soyez tous réunis dans quarante-huit heures à Tibaïren; là, nous causerons; vous avez ma parole, et il ne sera pas enlevé un poil de votre barbe, que vous acceptiez mes conditions, ce jour là, ou que le coeur vous tourne à la guerre; vous serez libres alors de
rentrer dans vos montagnes pour y reprendre les armes, si cela vous convient
- Nous connaissons que ta parole est sacrée, mais nous sommes d'accord pour la paix, tu peux compter sur nous
Et après avoir baisé la main du maître de l'isabelle, ces Beni Afeur s'en retournèrent pour réunir leurs frères et mes les amener à Tibaïren. Comme ils l'avaient dit, ils ont fait soumission; et, le lendemain, je les dirigeai, sous la bannière de Bou Akas, vers le bivouac de M. le gouverneur, au pied des montagnes.
Aujourd'hui tous les satellites des Beni Afeur ont fait aussi leur soumission.

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1: Bayard, nom du cheval arabe, que le général Bosquet montait encore à l'Alma et à Inkermann.

 

Le 12 Juillet 1853, Lettre à sa mère.


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Il y a tout un avenir dans ce pays, si la Société Genevoise, qui est venue pour coloniser, ne prend pas la nostalgie et persiste dans ses projets. Voilà une grosse affaire. Il y en a une très importante aussi, et tout particulièrement pour moi: c'est l'organisation de l'ancien commandement du khalifa el Mokrani. Depuis trois ans, j'ai travaillé à reprendre pour nous l'influence que ce grand feudataire avait recueillie pour lui et sa famille. J'ai eu la chance de pouvoir réussir. A la mort du khalifa, il a été possible de démembrer ce grand commandement, qui nous gênait depuis que nous savions commander nous-mêmes. Il a donc fallu aviser à l'organisation nouvelle et ménager les intérêts des enfants de Mokrani, dont tous les yeux sont tournés vers moi. Je tiens personnellement à les mettre en position honorable et en état de se faire connaître suivant leur valeur réelle. Cela fait, je m'éloignerai d'ici, la conscience tranquille et avec quelque satisfaction.
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Vous pouvez télécharger ces extraits ci-dessous si vous le souhaitez:

Extrait des lettres du Maréchal bosquet à sa mère
extrait_lettres_bosquet.pdf
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Pour ceux qui en ont la possiblité, je recommande toutefois la lecture de l'ouvrage au complet: beaucoup  de personnages sont cités, ainsi que des noms de lieux et de tribus. Les personnes effectuant des recherches  généalogiques ou historiques sont susceptibles de trouver des informations qui les intéresseront (en particulier pour la zone des Babors / Sétif/ Bougie, et un peu aussi pour la Kabylie du Djurdjura).

Et si vous voulez en savoir plus sur le Maréchal Bosquet, vous pouvez aller ici.

 

Remarque: comme d'habitude, j'ai respecté l'orthographe d'origine. Vous pourrez le constater en particulier sur les termes 'Beni Amram', 'Cheikhr' et 'Djidjeli'.

 

Références:
Lettres du maréchal Bosquet à sa mère, 1829-1858
publiées pour la Société des bibliophiles du Béarn  par V. Lespy et P. Raymond
Editeur:  L. Ribaut, 1877-1879, à Pau
Cote:RES P Z 9  3     Bibliothèque Nationale de France (Tolbiac Rez de jardin Magasin)

ou encore,pour faire l'acquisition du livre:

Lettres du Maréchal Bosquet 1830-1858
Editions Elibron Classics, 2005 (www.elibron.com)