Témoignages (page 1)

Vos témoignages figurent pour l'instant les uns en dessous des autres dans cette page. Par la suite, quand la page sera trop longue, je regrouperai ces témoignages par catégories.

1.1 Bataille tribale BENKEDIDAH-BENBOUCHAMA

Quelqu'un peut-il me renseigner sur la bataille tribale qui a eue lieu entre la famille BENKEDIDAH de Beni Foughal et la famille BOUCHAMA ou BENBOUCHAMA pour laquelle des chants célèbres sont restés à travers des générations.

 

Posté par Messaoud SOUILAH, 21 février 2008 à 07:58


1.2. Le chêne liège "YEMMA M'LAAROUK".

Selon un specialiste, l'appelation Béni Foughal vient du mot AFOUGHAL (résonance berbere) qui veut dire arbre dont le tronc est vide (un arbre très vieux) et un roseau (à cause du vide à l'interieur).


Autre information qui me parait interessante:
Dans notre mechta y'a un grand chaine liege tellement vieux qui avec l'érosion du sol repose sur ses grandes racines au point ou on peut se mettre au dessous. Je me souviens que pendant les vacances des années 70 les gens et surtout les vieilles femmes venaient de la mechta et d'ailleurs pour la "ziara" comme avec les marabouts. Ce chene s'appele "YEMMA M'LAAROUK".
LAAROUK = les racines.

 

Posté par bourib, 16 décembre 2007 à 09:58

1.3. Familles oubliées

Il y a beaucoup de familles oubliées sur lesquelles on pourrait faire des commentaires sur leurs histoire, leurs traditions, ... ainsi que des familles de Beni Foughal qui habitent les autres régions d'Algérie (au coeur de la Kabylie à Larbaa Natiraten il y a des Souilah, à Guelma il y a des MECHIK, d'autres à Annaba, Sidi Bel Abbes, Tunisie, Maroc, France, ...).

 

Cette entreprise, à mon sens, nécessite une certaine organisation (une sorte de base de données à accès automatisé pour éviter la redondance). J'ai remarqué que les familles de Beni Foughal qui habitent la région située entre El Aouana, Selma, Tekana sont complètement oubliées. Il ne suffit pas de mentionner leur nom. Ce blog ne doit pas constituer seulement un répertoire ou un blog à tendance ethnique. Il faut rassembler les témoignages des vieux avant que le peu de personnes qui restent meurent.

 

S'il y a un avantage de ce blog qu'il faut mentionner, c'est qu'il rappèlle aux souvenirs l'algérie profonde, les zones interdites pendant la guerre de libération, les gens qui ont souffert, qui ont supporté le poids de la révolution et à l'indépendance ils n'ont rien eu comme récompense, même pas l'électricité. Ces gens là sont des CHOURAFAS et des saints. J'ai visité, par exemple à Bougie, des petites communes au sommets des montagnes qui ont toutes les facilités de la vie moderne : Goudron, électricité, téléphonne, ... alors que dans la majorité des région de Beni Foughal dans l'axe cité plus haut il n'y a même pas d'électricité, d'écoles, ... Encore une fois, le colonialisme a essayé de passer sous silence ces zones interdites de Beni Foughal et l'Algérie indépendante a fait à peu près la même chose sinon pire, puisqu'elle ne nous permet même pas de visiter ces régions aujourd'hui en 2008. Bien sûr, elle ne nous empêche pas de les visister, mais si on va là bas, le retour n'est pas garanti.

 

Rappelez vous notre collègue xxx qui a perdu sa femme et trois enfants juste à El Aouana.

Posté par Messaoud, 01 février 2008 à 19:44

1.4. Traditions

Je voudrais citer quelques traditions de certaines mechtas de Beni Foughal situées entre El Aouana, Selma et Texanan, plus particulèrement : Hmarmeg, Goubia et Achira.

1) "Ouziaa" : chaque semaine les gens habitant en communauté dans les mechtas sacrifient une chèvre, une vache, ... la coupent et mettent les portions sur les feuilles de "dardar". Pour affecter les portions, quelqu'un se retoune et un autre lui demande à qui cette portion et il cite le nom du bénéficiaire sans voir la viande. Bien sûr, les gens pauvres qui ne peuvent pas payer leur portion sont pris en charge par la communauté et tout le monde mange de la viande.

2) A l'avènement du printemps, les femmes fabriquent pour chaque enfant un disque de galette (kesra) qu'ils couvrent de foulards et les font rouler sur une pente descendante.


3) A la cueillete des olives, on creuse la place du feu "kanoun" un creux qui forme ce qu'on appelle "aguentour" qui est à peu près de 1m de diamètre, dans lequel on met les olives qu'on écrase à pied.

4) La maison principale de chaque famille est formée de plusieurs parties :

a) "Adday" en bas dans lequel on met les vaches et les chevaux. Au dessus d'adday se trouve la "sedda" où l'on mets les divers objets.

b) "dekkan" qui est un long banc en bois apposé de dos à adday sur lequel s'assoient les hommes et les invités.

c) "agnes" est le milieu de la maison, il est un peu large au bout duquel se trouve le feu "kanoun" doté de 3 pierres qui s'appellent "l'tayef".

d) "settoura" se trouve à l'opposé d'adday et elle est élevée par rapport au sol de la maison. La settoura sert aux chèvres et a une entrée de l'extérieur (c'est à dire du "m'rah"). Bien sûr on peut voir les chèvres et les vaches de l'intérieur de la maison, sauf qu'adday est bas et la settoura est élevée.

e) "el makhzen" se trouve sous la settoura et sert pour stocker l'huile et les produits chers tandis que les autres produits comme le blé sont stockés dans d'autres chambres dans ce qu'on appelle "agoubi" qui est une sorte de fût énorme fabriqué avec la bouse de vache la paille et l'argile blanc. Il est doté d'une ouverture à son coté avec un bouchon de liège d'environ 15cm de diamètre.

Il y a beaucoup d'autres constituants de la maison à décrire comme la "mazla" qui est un pot en argile dans lequel on met le beurre rassemblé après battement du lait. Il y a aussi "aghariane" qui est le ballet traditionnel. Il y a "lemtahana" doté d'un bout de bois enfoncé dans sa partie supérieure pour la faire touner qui s'appelle "asgrou" (ça sonne comme "assafou" comme le signe l'un des contributeurs à ce blog, qui est un morceau de bois tiré du feu à extrémité brulante.

Bonne lecture et je m'excuse pour la longueur car il y a beaucoup de choses à raconter, des choses que j'ai vécues.

Messaoud

Posté par Messaoud, 01 février 2008 à 20:25

1.5. Tombe de Djeddi Ali Ben Abdallah

Le gourbi dont vous parlez est effectivement la sépulture de Djeddi Ali ben Abdallah, l'ancêtre des familles que vous citez et qui est l'un des fils de notre ancètre commun Ahmed El Gueliel qui selon la tradition orale serait originaire de Foughala près de Biskra.
ElDjamaa dont vous parlez et qui doit être dans un état lamentable compte tenu du fait que la région soit interdite à ses habitants, a toujours été couvert de "Diss" et toute tentative d'ameliorer son architecture ou son apparence a été vouée à l'echec. La tradition orale de nos familles rapporte qu'il s'agit d'une exigence de Djeddi Ali Ben Abdallah de maintenir la mossala en l'état et d'éviter toute couverture autre que "Diss".
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Posté par M.Sellamna, 05 mai 2008 à 16:41

1.6. Les marabouts foughalis


Les foughalis sont très connus pour leur maraboutisme dans toute l'Algérie. Si vous allez à un marabout à Batna par exemple, il vous dira "mselmine mkettfine".

 

A propos on raconte des histoires diverses et bizarres et des événements pendant les zerdates. Des duels entre les marabouts et des démonstrations de force ou de "sirr" comme un peu partout en Algérie (Aissaouia, Kadiriya, Tidjania, ...). On connait le grand travail de Cheikh Abdelhamid Ben Badis et Tayed El Okbi dans ce domaine de la "touroukia". Ces tourouks étaient précisément entretenus par le colonialisme pour laisser le peuple plongé dans les ténèbres.

 

Mais l'histoire passée est ce qu'elle était, elle n'est pas ce qu'elle devait être. Parmi les histoires qu'on raconte et à laquelle a assité mon grand père Cheikh Mokhtar Ben M'barek dans une délégation des "ouled m'hamed" dans un duel avec les marabouts d'une autre tribu, ils ont laissé suspendue en l'air une "metred" (grand plat ou "kasaa") pleine de couscous de de viande après que les gens de la maison les ont dépassé avec ce plat en allant servir les autres sous leurs yeux.

 

Les histoires concernant le "wejd" (danse des marabouts) sont fréquentes. Un marabout peut sauter 5m, toucher le plafond de la maison (qui était très haut puisque son sommet était en forme de triangle), il peut lécher un "menjel" rouge sorti du feu sans courir aucun risque.

 

Les histoires en relation avec les forces ocultes sont aussi fréquentes, ils appellent ces forces les "sellahs". Gare à celui qui mange le "draa" (bras) de viande devant eux. Ces marabouts ont toujours des privilèges, ils sont servis en premier dans les fêtes et les gens avaient peur d'eux (les générations actuelles nous diront comme on le dit chez nous "mabeslamethoumch"). On raconte qu'un certain Berrahal a vu quelqu'un manger une orange qui l'a pas invité à manger, il a fait signe avec sa canne à l'oranger et depuis cet arbre n'a pas donné une seule orange.

 

Quand la pluie fait défaut, les habitants font la "tammina" et vont la manger devant les tombeaux des saints (Si Yahia, Benouada, ...). J'ai assité moi-même à une de ces scènes quand j'étais petit. Et ce qui est bizarre, c'est qu'on n'avait pas encore quitté le tombeau ("djamaa") et la pluie a commencé à tomber.

 

On raconte qu'un certain foughali a trouvé un troupeau de chèvres à la montagne, il les a ramené avec lui à la maison. En route, il a tiré sa corne à chique ("chemma") et une des brebis lui a demandé "donnez moi un peu de chique s.v.p", il a su alors su que c'étaient des jinns.

 

A El Aouana, juste au dessus de Cavallo (ancienne Aouana) où l'on vend de la viande. Il y a à peine quelques maisons. On égorge plusieurs chèvres dans la journée et on connaît celui qui acheté ou non. Plusieurs de la région vous jurent et sont convaincus que ce n'est pas des humains qui achètent cette viande.

Messaoud

Posté par Messaoud SOUILAH, 03 février 2008

1.7. Aïn el Mechaki

Aujourd’hui en se rendant à Cavallo, ma première préoccupation, c’est de se renseigner sur ce mystère naturel qui est cette fameuse source qui se trouve exactement sur les hauteurs de mechta Layoune tout prés de Selma .

 

D’après le témoignage recueilli auprés des vieux du village: mon père, mon beau père et autres, il s’est avéré que c’est un phénomène naturel très rare, mon beau père me raconte que des français ingénieurs ont conclu dans les années 50, que c’est une nappe phréatique, , nappe d'eau souterraine contenue dans les espaces interstitiels des particules de roches sédimentaires et dans les fissures des roches plus compactes.


Le phénomène est que cette nappe souterraine est contenue dans les fissures de roches, l’eau apparaît un moment puis disparaît; C'est là le mystère!!!
L’eau de cette nappe phréatique, se maintient à une température à peu près constante, très proche de la température moyenne annuelle.


Comme je l’avais souligné, cette nappe, affleure parfois à la surface du sol sous la forme de source, puis disparaît, et c’est là le phénomène, ( des femmes, hommes, enfants, de notre tribu et même de Ouled M'hamed, Ouled Saad, Texenna … rendent visite à ce mystère naturel.)


D’après ces ingénieurs suscités, c’est comme les vagues de mer, donc probablement une très grande nappe aquifère, c.ad. de l’eau souterraine contenue dans une couche de roche poreuse. Cette couche de roche, ou strate, contient de nombreux interstices qui, quand ils communiquent, permettent à l'eau de circuler à travers la roche. Les nappes aquifères les plus courantes sont contenues dans des couches gréseuses ou calcaires.


Il existe deux types de nappes aquifères : les nappes aquifères captives et les nappes aquifères libres. Une nappe aquifère captive est peu ou pas perméable parce que la strate qui la forme est emprisonnée entre deux terrains imperméables : l'eau ne peut donc circuler que dans la zone confinée. L'eau est sous pression, et elle jaillit si l'on creuse un puits artésien. Il existe peu de vraies nappes aquifères captives, la plupart laissant des quantités appréciables d'eau de la région.

Posté par souilah mohamed, 15 février 2008 à 18:

 

remarque: vous trouverez ici sur le site un article consacré à cette source.

En lisant l'arbre généalogique présenté sur le blog trois "noms" ont attiré mon attention:
1- Bouasla: le nom de la mechta des "BOURIB" est BOUASLI.
2- Gherouille: c'est peut etre GRIOULA nom de la mechta des MEZENER.
3- Aanaouka: le mot peut venir aussi du nom de AANAKA ou 3NAKA qui veut dire jeune chevre.

Posté par BOURIB, 24 décembre 2007

1.8. La Tamina

ma grand-mère qui est née à Beni-foughal

elle disait que quand les bergers partaient dans la montagne pour plusieurs jours, les femmes préparaient la tamina, et elles remplissaient pour les hommes un baton creux plein de cette tamina, pour qu'ils emportent une nourriture pas encombrante et qui leur donne bcp d'energie.

 

Posté par hakim, 18 décembre 2007

1.9. El Mechaki

Salut les Foughalis

El Mechaki cest le nom d'une grande source d'eau situe a mechetta laayoune au coeur des beni foughal, l'eau sors continuellement du pied d'une montagne, le spectacle commence lorsque soudainement un grand jet d'eau coule d'en haut a travers une fissure et dure environ 15mn ( ce phenomene est naturel, il est bien connu dans les zones carstiques ou la pression atmosphérique de 1 bar empeche l'eau de sortir , le canal déverse son eau lorsque la pression dépasse 1bar) la source est fréquemment visitée surtout en été les femmes la visitent pour son pouvoir fertilisant...
Si vous voulez la rendre visite et avoir le jet d'eau or el-Kablla il faut etre accompagne d'un/une foughali, sinon il ya une chanson à chanter
YA BENI FOUGHAL WA ESSYADI HANOU ALIYA...
(désole je ne sais pas la suite)

Merci
Fenicien

 

remarque: vous trouverez le texte de la chanson ici.

remarque: vous trouverez ici sur le site un article consacré à cette source

1.10 Témoignage d'une grand-mère foughalia de Guelma

Voici un témoignage fourni par une grand-mère foughalia de Guelma - tous mes remerciements à son petit-fils Amine qui a tout servi d'intermédiaire pour l'interview!

 

Une figure foughalia très connue au sein de la tribuà Guelma: elle s'appelait Meryem (mais il ne s'agit pas de Mrabta Meryem)

D’après ma grand-mère il y abait une dame qui s'apppelait Meryem dite "Meryem l’Aouissia" car elle était l’épouse de Aouisssi Amar Ben Boussaha, sont nom de jeune fille était Himoud Meryem.

Elle était très forte physiquement, yeux vert, cheveux long, généreuse et surtout très digne. Elle était "médecin général-gynécologue (accouchement)-dermatologue-médecine interne-herborisente-dentiste….." mais elle ne pratiquait que très rarement  la magie (voyance).

La légence raconte que le fils de  Meryem dit « Essedik Aouisssi son vrais nom Aouissi Salah » est resté prés de 24 mois dans le ventre de sa mère avant l’accouchement Actuellement ses enfants sont très agés mais encore en vie.

Meryem a vécu prés de 104 ans.

 

Votre grand-mère se rappelle t'elle des contes/ chansons/berceuses foughalis?

D’après ma grand-mère, son oncle venait rarement de Jijel à Guelma; il disait toujours…..

« HNA BENI FOUGHAL BENI BGHAL-DJEDNA DERSSOUL ALLAH – LI YECHTINA NACHTOUH- LI YAKRAHNA NAATOUH BEZERWATA »…j’éxplique……

« Nous somme de Beni Foughal-notre origine remonte au prophéte Mahomet messager d’Allah - ceux qui nous aiment on les aime plus - ceux qui nous haïssent on leurs montre les batons et les sabres ».C’est le seul conte ou ma grand-mère site un contact avec les Beni Foughal de Jijel.

 

Votre grand-mère se souvient-elle avoir été en contact avec ses cousins de Jijel?

Voir juste en dessus.

 

Tout autre idée/témoignage/piste de recherche est la bienvenue c'est une chance incroyable que d'avoir votre grand-mère qui peut encore vous raconter plein de choses!

Un point remarquable: la valeur de la science et le savoir chez les BENI FOUGHAL…..

Mon grand-père né en mars 1899 à Oued-Zenati  savait lire, il était le seul dans le village qui savait lire.

Sont pére « Messaoud Ben derraji » né en 1875  l’a envoyé pour apprendre le coran au TLAGHMA je crois prés de wilaya de MILA….une autre preuve de notre attachement avec l’islam.

 

Que dit votre tradition familiale au sujet de l'origine du départ depuis les babors vers Guelma?

Pas grande chose, sauf qu’on est venu de Jijel passant par un lieu dit FEDJEMZALA et TAHIR pour arriver à Guelma.

 

Que dit votre tradition orale au sujet de votre origine 'avant Jijel'

Pour le moment je peux dire que ma grand-mère parle et parle et parle……. pour citer finalement  l’Arabie saoudite. Un mal entendu se serait produit entre notre premier ancêtre et Ottmane Ibn Affane, gendre de prophéte. Notre premier ancêtre travaillait dans le fer (ferronnier), donc il gênait les pèlerins….donc il à quitté l’Arabie !!!!!

 

 

1.11. Précision relative aux combats de la campagne du général Saint Arnaud

Voici un message que m'a fait parvenir Mokhtar Lamrani au sujet du violent combat qui a opposé les Beni Amrane et les Beni Foughal aux troupes de Saint Arnaud sur le flanc d'un ravin en 1851:

"

Un des mes ancêtres est décédé dans cette bataille.

Le récit populaire rapporte que cette bataille a eu lieu au lieu dit "kaf el moudjahidine " (ravins des moudjahidine) au lieu dit "14 ème" cad le 14 ème kilomètre de la route Jijel -Texenna ou encore "Metlatine". les résistants se jeterent par le ravin en criant "el kaf oula erroumi" cad : (mieux se jeter au ravin que de tomber entre les mains des francais)

"

Vous trouverez le détail de ce combat ici et ici.

1.12 Des panthères à Beni Foughal...

Message posté par Ouled Benali - juin 2009

 

On appelait l'un de mes aieux "SAADI BOUNEMRA", il s'agissait de oncle de mon-grand père paternel: d'après les récits de ses descendants, dont mon père, il se bagarra avec une panthère qui lui a arraché un petit morceau de joue. Mais il s'enfuit après que la panthère soit allée se reposer car elle était très fatiguée. ceci pour vous dire que la panthère existait vraiment à Beni Foughal!

1.13. Liens de mariage entre des familles de Beni Foughal et des famille de la tribu Beni Sekfal

( à compléter)

Les familles Cheraitia, Hebbache, Grioua sont liées aux familles de Beni Skefal suivantes: Balamane, Kiboua, Cherfi, Bourenane, Maouche.

 

Informations fournies par abdel, le 03 12 2008

1.14. Village d'Ifoughalène

Ifoughalène est un village d'Aït Bimoune (ou béni mimoun), les limites de ce douar commencent à l'embouchure de la Soummam à Béjaia jusqu'à Tichy avec tout l'arrière pays que Charles Féraud décrivait dans ses articles sur la karasta.

Voici quelques noms de familles d'Ifoughalène:

Hamadi, Fourar, Alili, Amoukrane, Houacine, Mimoune, Dris, Foughali.

 

Informations fournies par KB le 20 février 2009.

 

remarque: la présence des noms Foughali et Amoukrane n'est sûrement pas un hasard, on retrouve là encore la notion de co-gestion des ressources forestières par les Beni Foughal et les Mokrani...